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Il faut quand même du mérite pour lire l’Astrée!
Par le thème et par le style, nous sommes à une toute autre époque.
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L’Astrée c’est d’abord la région du Forez (actuellement le département 42, la Loire), et c’est ici que coule la plus belle rivière du royaume le Lignon.
L’Astrée c’est une réunion de bergers et une compilation d’histoires d’amour.
Cette oeuvre monumentale, laisse énormément de suspense et d’émotions à ses lecteurs, pour seulement 6 mois d’histoire de la vie tumultueuse des acteurs qui peuplent ces pages.
L’Astrée c’est: 40 histoires imbriquées, 5400 pages, 290 noms d’acteurs principaux et des dizaines d’heures de lecture.
Au fil du récit, les personnages en scène racontent des histoires secondaires sur leur vie. C’est ce qui permet de dire qu’il y a plus de 40 histoires imbriquées dans ce roman.
Présentation de l’Astrée.
L’Astrée se déroule en Gaule, au Ve siècle de notre ère, en 455 exactement, juste après la bataille des champs Catalauniques, pendant les règnes de Mérovée, et de son fils Childéric.
L’Astrée renferme les aventures d’une communauté dont les ancêtres ont choisi de s’éloigner des guerres et de vivre en bergers dans des hameaux sur les rives de la rivière le Lignon, dans la patrie chère a Honoré d’Urfé.
La rivière le Lignon est le fleuve frontière entre le monde des bergers et le monde des nymphes.
Le roman nous fait vivre six mois à peu près avec les bergers.
Les personnages principaux sont presque tous jeunes, les héros n’ont pas vingt ans.
— L’Astrée est un roman historique.
— L’Astrée est un roman d’amour.
— L’Astrée est un roman inachevé.
L’Astrée renferme aussi les aventures de chevaliers et de dames appelées nymphes, qui appartiennent à la cour d’Amasis, la Reine du Forez, et qui vivent à Marcilly, la capitale du Forez.
Amasis a deux enfants, Clidaman et Galathée. Trois ans avant le début du roman, Clidaman a organisé un tirage au sort pour apparier jeunes gens et jeunes filles.
Trois chevaliers, Clidaman, Lindamor et Ligdamon, servent de traits d’union entre le Forez et la tribu des Francs.
Les amours d’Astrée et de Céladon donnent au roman sa colonne vertébrale.
Mais l’Astrée se déploie autour de trois intrigues amoureuses centrales. Les amours de Diane et de Silvandre et les amours de la nymphe Galathée.
La première partie 1607 commence avec le suicide de Céladon, au tout début du printemps, et elle dure environ six semaines.
La deuxième partie 1610 débute un mois après la fin de la première, en plein été. Elle dure environ trois mois. Elle sert de cadre au début du travestissement de Céladon en druidesse.
La troisième partie 1619 commence en juillet, trois jours après la fin de la deuxième. Elle se déroule pendant une semaine à peu près.
La quatrième partie 1624 débute tout de suite après et ne requiert que trois jours.
La cinquième partie 1627 Astrée et Celadon sont rapprochés et dure une semaine environ.
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— Première partie:
Bien qu’ils appartiennent à des familles ennemies, Céladon et Astrée s’aiment depuis leur plus jeune âge. Un jour de fête, le berger se travestit pour déclarer son amour. Lors d’un Jugement de Pâris, Céladon (qui passe pour Orithie) décerne la pomme d’or à Astrée.
Les jeunes gens, pendant trois ans, surmontent les obstacles inventés par Alcippe, le père de Céladon. Peu après la mort du père, un nouveau type d’obstacle surgit, Semire, un berger amoureux d’Astrée, montre à la jeune fille Céladon en train de réciter des vers à une bergère.
Astrée oublie qu’elle a donné à son partenaire l’ordre de feindre d’aimer une autre.
Astrée, poussée par la jalousie, renvoie et chasse Céladon, « Va-t’en, déloyal ! lui dit-elle et garde toi bien de te faire jamais voir à moi que je ne te le commande. »
De désespoir, Céladon se jette dans les eaux furieuses du Lignon, qui a été grossi par la fonte des neiges.
Astrée et tous les bergers le croient mort.
Mais Astrée qui n’était pas encore loin, étant accourue au bruit que fit Celadon en tombant dans la rivière, fut si surprise de son désespoir, qu’elle s’évanouit, et tomba elle même dans l’eau, dont la fraîcheur lui rendit bientôt la connaissance. Des Bergers la secoururent, ses habits l’avait un peu soutenue.
Ils la portèrent dans la cabane la plus prochaine, c’était celle de Philis sa cousine sa bonne amie. Licidas frère de Celadon était alors avec Philis.
Astrée raconte sa vie à ses amies, et pleure maintenant sa mort.
Cependant Astrée ayant repris ses esprits, alla comme les autres, chercher des nouvelles de son malheur mais, en chemin Licidas la rencontra, ingrate bergère, je ne demande plus la cause de la mort de mon frère, votre jalousie l’a désespéré et l’a fait mourir. Astrée ne répondait point, les paroles de Licidas la mettaient hors d’elle-même.
Les bergers qui étaient allé chercher des nouvelles de Celadon, revinrent , et ne rapportèrent que son chapeau, Astrée à la vue de ce chapeau, se souvenant du passé, fit signe à Philis de le prendre. Autrefois, ne pouvant se parler librement, ils se donnaient des lettres dans la doublure de ce chapeau, qu’ils se lançaient l’un à l’autre, en jouant, Astrée trouva dans la doublure le billet suivant.
« Finissez mes peines, ma bergère, il est temps que vous me permettiez d’être Celadon, ayant si longtemps, et avec tant de peine, représenté auprès des autres bergères, un personnage qui m’est si contraire. »
Elle était au désespoir de la mort de son amant.
De ce moment, nos héros vont vivre des aventures différentes.
Mais Céladon et a moitié noyé est inconscient mais n’est pas mort, emporté par le courant et abandonné sur la rive, il a été est sauvé par trois nymphes Galathée, (fille d’Amasis la reine du forez ) Léonide et Sylvie qui se trouvaient dans ces lieux,
non, par hasard, car Climante un faux druide avait prédit a Galathée qu’elle serait amoureuse du premier homme qu’elle rencontrerais sur les bords du Lignon, ce devait être le chevalier Polémas un guerrier et ce fut le berger Céladon qu’elle rencontra à la place de Polémas, qui était de connivence avec le faux druide. Polémas est un guerrier furieux et sans scrupule, fin stratège, qui convoite la jeune femme et le trône dont elle héritera à la mort de sa mère Amasis.
Les trois nymphes se pressent de lui faire rendre l’eau qu’il avait avalé, il la rejetta en si grande quantité, puis les nymphes lui trouvant encore de la chaleur, pensèrent qu’on lui pourrait peut être lui sauver la vie, après avoir secouru Celadon les nymphes le transportèrent dans leur château le palais d’Isoure pour le soigner. Mais vint à l’esprit de Galathée que ce berger, dont la beauté, malgré le triste état où il était, pouvait bien être celui, qui selon la prédiction du druide, devait faire tout le bonheur de sa vie mais Galathée pour ne plus s’en séparer le fit prisonnier.
Cependant, Galathée avait eu une passion violente, pour un chevalier nommé Lindamor, et essuyait les assiduités de Polemas. C’était un rival assez dangereux, qui avait beaucoup de crédit auprès d’Amasis mère de Galathée, mais Celadon pale et défiguré, et presque entre les bras de la mort, chassa Lindamor et Polemas du cœur de Galathée, qui n’eut que des yeux pour lui.
Celadon s’étant réveillé, et se voyant dans une chambre magnifique toute resplendissante d’or et de peintures, il s’imagina que l’amour l’avait transporté dans ce lieu , pour récompenser sa fidélité.
Le lendemain les nymphes revinrent voir Celadon, qu’elles le trouvèrent en assez bonne santé, les forces lui revenaient. Dès que les Nymphes se furent retirées, Celadon s’abandonna à ses pensées. Mais s’étant souvenu que quand il s’était précipité dans l’eau, il avait sur lui des lettres de sa bergère; il appela le petit Meril, que Galathée laissait toujours auprès de lui, et lui demanda, s’il n’avait rien trouvé dans ses habits. Meril lui ayant dit que non, mais que si ce n’était que des lettres dont il regrettait la perte, la Nymphe Galathée les avait en sa possession.
Galathée avait effectivement pris les lettres qu’on avait trouvées dans les poches de Celadon, et s’était enfermée avec Silvie, pour les lire.
Le petit Meril remit les lettres d’Astrée entre les mains de Celadon, mais il trouva un billet d’une main inconnue.
« Celadon, une Princesse vous aime, Astrée vous méprise ; le Ciel ne veut pas qu’une Bergère possède ce qu’une Nimphe désire ; reconnaissez votre bonheur, et ne le refusez pas. »
Céladon vit bien qu’il venait de Galathée.
Celadon commençait à reprendre des forces, et à se promener dans les jardins du Château. Il était obsédé de Galathée, et n’avait de consolation que lorsqu’il s’entretenait en particulier, avec Léonide, ou Silvie. Ces deux Nymphes lui témoignaient beaucoup d’amitié, mais d’une manière différente. Léonide n’avait pu résister aux charmes du Berger ; elle l’aimait, et eut bien voulu en être aimée. Silvie au contraire ne mettait point de passion dans son amitié, et ne voulait en faire qu’un ami. Il vit clairement qu’il était dans une prison.
Ce qui lui donna tant de chagrin, qu’il tomba nouveau malade, et fut plus Son mal augmentait, il était faible, il s’était évanoui plusieurs fois. Les trois nymphes ne pouvaient plus lui donner du secours. Galathée se résolut enfin d’envoyer chercher le Druide Adamas, Il était l’oncle de Léonide, qui partit sur le champ pour aller le chercher à Marsilly, mais comme Celadon se trouva beaucoup mieux dès le même soir, Galathée fit partir en diligence la nymphe Silvie, pour décommander le Druide.
La nymphe Léonide alla chercher son oncle le druide Adamas dans son château de Goutelas afin de faire évader Celadon qui dépérissait du plus en plus, ce qui se fit car Adamas habilla en fille Celadon, ainsi il put s’échapper du Palais et habiter un caverne au bord du Lignon
— Dans la deuxième partie, Astrée et Céladon se rapprochent:
Céladon habite dans une caverne. Léonide et Adamas le secourent en lui donnant l’occasion et les moyens de s’exprimer. À l’instigation du druide, Céladon construit dans les bois un Temple dédié à Astrée, déesse de la Justice. Il y expose une copie agrandie d’un portrait que la bergère lui a offert, et il le décore de poèmes.
Adamas engage son protégé à élever sa pensée : il lui explique les mystères d’une religion tolérante qui marie druidisme et christianisme. Un oracle semble commander au druide d’œuvrer pour le bonheur de Céladon. Adamas donc suggère au jeune homme de prendre le nom et la place de sa fille, Alexis, et de vivre près de lui. Ce travestissement ne pourra pas durer plus de trois mois et demi, parce qu’il doit cesser avant la fin de l’assemblée annuelle des druides : à ce moment tout le Forez saura que la vraie fille d’Adamas est toujours dans son couvent. La fausse Alexis doit disparaître auparavant.
Entre-temps, Astrée, toujours entourée par les gens du hameau, continue à écouter des récits qui exposent des choix, plus ou moins judicieux, faits par amour.
Un étranger habillé en berger et nommé Silvandre, le hasard veut qu’il dorme à la belle étoile lorsque Céladon l’aperçoit et pose sur son cœur une missive destinée à Astrée. Silvandre montre cette lettre à la jeune fille, puis guide ses compagnons vers le lieu où il a reçu ce papier. Parce qu’il se fourvoie, les gens du hameau aboutissent plutôt devant le Temple d’Astrée.
Portrait agrandi et poèmes induisent en erreur l’héroïne : Astrée est plus que jamais convaincue que Céladon est mort ; « l’esprit » du berger aurait construit le temple et écrit son amour. Céladon a quand même une compensation : il découvre Astrée endormie et lui vole un baiser. La jeune fille croit avoir eu une vision. Elle demande qu’on construise un tombeau à l’âme de Céladon. La cérémonie funéraire se déroule dans les bois. La nymphe Léonide et son cousin, Paris, y assistent.
Peu après, une délégation de bergers, des hommes seulement, se rendent chez Adamas pour souhaiter la bienvenue à la fille du druide, Céladon travesti en druidesse Alexis. Le travestissement est si parfait qu’il même le frère de Céladon. Hylas, l’inconstant du roman, tombe amoureux de la feinte druide. Qui pourrait mettre en doute la parole du druide Adamas qui se dit le père de cette séduisante Alexis ?
— Dans la troisième partie, Astrée et Céladon se rejoignent:
Astrée et ses compagnes se rendent chez Adamas. Astrée exhibe son affection enthousiaste pour cette Alexis qui ressemble tellement à Céladon. Pendant les deux jours que dure la visite, les jeunes gens ont des conversations intimes. Astrée se propose de devenir druide pour ne pas quitter sa nouvelle amie. Alexis lui confie ses amours passées avec une jeune druide qui l’aurait repoussée. C’est une version déguisée des amours d’Astrée et de Céladon, ce que la bergère ne comprend pas.
La demeure d’Adamas sert de cadre aux scènes les plus étonnantes et les plus titillantes, grâce à la description de couchers et de réveils. Alexis a sa propre chambre, mais au matin, la nymphe Léonide amène Astrée près d’elle. Le druide, sa nièce, Léonide, et Alexis, sa prétendue fille, vont ensuite dans les hameaux et logent chez Phocion, l’oncle d’Astrée. Cette fois, la répartition des lits est plus délicate. Dans la chambre d’Astrée, Alexis sera dans un lit et Astrée partagera un autre lit avec Diane, sa compagne, et Léonide. Les baisers d’Astrée bouleversent la demie résistance d’Alexis, car Alexis-Céladon reconnaît qu’elle s’est mise dans une situation inextricable.
Adamas est convoqué au palais avec sa fille et sa nièce. Or le druide a toujours soigneusement évité toute rencontre entre Alexis et Galathée, sachant bien que la nymphe serait moins naïve que les bergers. Il décide donc de se rendre dans la capitale avec Léonide seulement. Alexis reste près d’Astrée.
Honoré d’Urfé meurt à la guerre, laissant son roman inachevé.
— Dans la quatrième partie de 1624, Astrée et Alexis sont inséparables:
Astrée et Alexis vivent toujours dans une parfaite intimité. Leurs rôles s’inversent parce qu’elles échangent prénoms et robes. Leurs constantes caresses étonnent leurs compagnes. La feinte Alexis, vêtue en bergère, est de plus en plus troublée, physiquement et mentalement, par les faveurs que lui prodigue Astrée habillée en druidesse.
Céladon émerge deux fois: Alexis se bat comme un homme lorsqu’une jeune femme est attaquée par une troupe d’hommes armés , Alexis prend la défense du sexe masculin lorsque tous les hommes sont accusés d’être inconstants.
Astrée fait un songe qui se termine par la vision de Céladon. Elle crie le nom du berger à son réveil. Malgré les interprétations (logiques mais erronées) que lui propose Alexis, la bergère reste persuadée que Céladon est mort. Mais la reconnaissance semble proche puisque Astrée a appelé Céladon.
— Dans la cinquième partie, Astrée et Céladon sont rapprochés:
Le Forez est en alerte. Le danger est personnifié par un chevalier forézien : il s’agit de Polémas, l’homme qui prétendait épouser Galathée, et qui veut maintenant s’emparer du gouvernement de la contrée. Il enlève la fille d’Adamas pour se venger du druide. Astrée et Alexis ont encore échangé leurs vêtements ; elles se disent toutes deux filles d’Adamas et finissent en prison. Elles sont attachées avec la nymphe Sylvie (faite prisonnière par les soldats Bourguignons alliés de Polémas) et doivent avec une torche a la main mettre le feu aux portes de la ville. Elles sont libérées grâce à un soldat de Polémas qui n’est autre que Semire, le berger qui, dans la première partie, a séparé les jeunes gens. Semire reconnaît immédiatement Céladon et le nomme devant Astrée. La bergère réussit quand même à interpréter ce qu’elle entend comme une confirmation de la mort de Céladon.
Les jeunes gens se rendent à Marcilly par une porte dérobée dans les fossés. Adamas recommande à Céladon-Alexis de se montrer à Astrée sous sa véritable identité. Mais Polémas alors attaque la ville.
Céladon-Alexis se bat comme un homme après avoir prétendu se retirer pour prier.
Afin d’éviter de verser le sang des deux armées, et se sachant en nombre inférieur, Lindamor propose à Polémas de se battre en combat singulier, ce qu’accepte Polémas, cependant Polémas est vaincu et tué par Lindamor lors de ce combat .
Céladon, blessé, cache son identité même à ceux qui le soignent. Adamas révèle à Astrée la vérité. La bergère, humiliée et mortifiée, ordonne au jeune homme de mourir.
Pour se tuer, le berger part dans la foret pour défier et être dévoré par les bêtes sauvages qui gardent la fontaine de la Vérité d’amour. ( Autrefois celui qui se mirait dans l’eau de la fontaine voyait à ses côtés sa fidèle amante, ou bien, à la place de sa propre image, celle de son rival. )
Les deux amants sans le savoir, se rendent donc à la fontaine de vérité pour être dévorés par les bêtes qui la gardent.
Il découvre Astrée évanouie. La jeune fille, pleine de remords, qui a eu le même projet que lui.
Sous un ciel de ténèbres, le tonnerre éclate, Adamas et un groupe de bergers se prosternent à l’apparition du dieu Amour, tenant un arc d’une main et de l’autre une table de marbre, à la pointe d’une pyramide surmontant la fontaine de Vérité d’amour, entourée de deux lions et deux licornes qui se battent entre eux et sont transformés en statues de marbre.
Devant la fontaine gisent les corps inanimés d’Alexis et de Silvandre à gauche, de Diane et d’Astrée à droite.
Le dieu Amour apparaît pour annoncer qu’il va prononcer un oracle le lendemain. Ils apprennent alors qu’ils ont été victimes d’un enchantement. En se mirant dans l’eau de la fontaine de vérité d’Amour Céladon y découvre en tremblant sa propre image accolée à celle d’Astrée qui lui prouve l’amour indéfectible de son amante. Sylvandre et Diane, ainsi que d’autres couples de bergers, y reçoivent la même révélation.
Astrée et Céladon sont réconciliés. Quelques jours après, gens du hameau et gens du château défilent devant la fontaine de la Vérité d’amour maintenant accessible.
Plusieurs couples célèbrent leur union dont Diane et Silvandre.
C’est la joie en Forez où l’on célèbre beaucoup de mariages…