Réquisitoire et verdict.
Réquisitoire et verdict.
Rapport fait le 27 prairial an 8 , par le commissaire-ordonnateur Sartelon , à la commission
chargée de juger l’assassin du général en chef Kleber , et ses complices.
Citoyens,
Le deuil général et la douleur profonde dont nous sommes environnés nous annoncent assez la grandeur de la perte que l’armée vient d’éprouver. Au milieu de ses triomphes et de sa gloire , notre général nous est tout-à-coup enlevé par le fer d’un assassin dont la trahison et le fanatisme ont stipendié la main parricide et mercenaire. Chargé de provoquer contre cet homme exécrable et ses complices la vengeance des lois , qu’il me soir permis d’unir un moment mes pleurs et mes regrets à ceux dont sa victime est parmi nous le triste , mais honorable objet : mon cœur sent vivement le besoin de lui rendre ce tribut justement mérité; ma tâche m’en semblera plus facile ; et j’entrerai avec moins de dégoût dans les détails dont cet affreux événement se compose.
Vous venez d’entendre la lecture de l’information , de l’interrogatoire des prévenus, et des autres pièces de la procédure.
Jamais crime ne fut mieux prouvé que celui dont vous allez juger les perfides auteurs ; les déclarations des témoins , l’aveu de l’assassin , et de ses complices ; tout en un mot, se réunit pour jeter une clarté horrible sur cet infame assassinat.
Je vais parcourir rapidement les faits , et retenir , s’il est possible, l’indignation qu’ils inspirent. Que l’Europe , que le monde entier apprenne que le ministre suprême de l’empire ottoman, que ses généraux , que son armée, ont eu la lâcheté d’envoyer un assassin au brave et malheureux Kleber qu’ils n’avoient pu vaincre , et qu’ils ont ajouté à la honte de leur défaite celle du crime atroce dont ils se sont souillés aux yeux de l’univers.
Vous vous rappelez tous cet essaim d’osmanlis accourus, il y a trois mois , à la voix du vizir , de Constantinople et du fond de l’Asie , pour s’emparer de l’ Egypte , qu ils prérendoient nous forcer de quitter en vertu d’un traité dont leurs alliés empêchoient eux – mêmes, l’exécution.
A peine les restes de cette horde barbare , vaincue dans les plaines de Matariéh et d’Héliopolis, ont repassé honteusement : le désert , que les cris de rage et de désespoir se font entendre de toutes parts dans leurs rangs.
Le vizir inonde l’Égypte et la Syrie de proclamations provoquant au meurtre contre les Français qui l’ont vaincu.
C’est sur-tout contre leur général qu’il cherche à assouvir sa vengeance.
C’est au moment où les habitans d’Égypte, égarés par ses manœuvres, éprouvent la clémence et la générosité de leur vainqueur ; c’est au moment où les prisonniers de son armée sont accueillis , et ses blessés reçus dans nos hôpitaux , qu’il met tout en usage ponr consommer l’affreux attentat qu’il médite depuis Long-temps.
Il se sert pour l’exécuter d’un agha disgracié ; il attache au crime qu’il lui propose le retour de sa faveur , et a conservation de sa tête déja proscrite.
Ahhmed agha , emprisonné à Ghazah depuis la prise d’êl-A’rych , se rend à Jérusalem après la déroute du vizir , dans les premiers jours de germinal dernier ; il a pour prison la maison du moutsellem , et il s’occupe dans cet asyle du projet atroce dont il a eu la barbarie de se charger.
Une fatalité inconcevable semble avoir tour préparé pour l’exécution de la vengeance du vizir.
Soleyman d’Alep , jeune homme de vingt-quatre ans , déja sans doute souillé par le crime , se présente chez l’agha le jour même de son arrivée à Jérusalem , et réclame sa protection pour soustraire son père marchand d’Alep , aux avanies périodiques d’Ibrâhim, pâchâ de cette ville.
Il y revient le lendemain. Des informations ont été prises sur le caractère de ce jeune fanatique : il est reconnu qu’il se prépare à être reçu lecteur du koran dans une mosquée ; qu’il est à Jérusalem pour un pèlerinage; qu’il en a déjà fait deux autres à la Mekke et à Médine , et que le délire religieux est porté au plus haut degré dans sa tête troublée par de fausses idées sur la perfection de l’islamisme , dont il croit que ce qu’il appelle les combats sacrés , et la mort des infidèles, sont le gage le plus précieux et le plus assuré.
Dès, ce moment Ahhmed agha n’hésite plus à lui parler de la mission qu’il desire lui confier , il lui promet sa protection et des récompenses; il l’adresse à Yassyn agha , qui commande à Ghazah un détachement de l’armée du vizir, et l’envoie quelques jours après pour recevoir de lui les instructions et l’argent qui lui sont nécessaires.
Soleyman , déja plein de son crime , se met aussitôt en route ; il demeure vingt jours au village de Khalil , dans la Palestine ; il y attend une karavanne pour passer le désert ; et , rempli d’impatience, il arrive à Ghazah dans les premiers jours de floréal dernier.
Yassyn agha le loge dans une mosquée pour entretenir son fanatisme ; il le voit souvent en secret, soit de jour , soit de nuit , pendant les dix jours qu’il passe dans cette ville ; il lui donne des instructions , et quarante piastres turkes, et le fait enfin partir sur un dromadaire avec une karavane qui le conduit en six jours en Egypte.
Muni d’un poignard , il arrive vers le milieu du mois de floréal au Kaire, où il a déja passé trois ans ; il se loge , suivant ses instructions , à la grande mosquée, et se prépare au crime pour lequel il y est envoyé, par des invocations à l’Etre Suprême , et des prières écrites qu’il place sur les murs de la mosquée.
Il y est reçu par quatre lecteurs du koran , nés comme lui dans la Syrie; il leur fait part de sa mission , les en entretient à chaque instant , et n’en est détourné que par la difficulté de l’entreprise et le danger qu’ils trouvent à l’exécuter.
Mohhammed él-Ghazzy , Seyd Ahhmed èl-Oualy , A’bd-Allah él-Ghazzy, , et A’bd-êt-Qadyr él-Ghazzy , reçoivent la confidence de ce projet sans rien faire pour empêcher de le consommer , et s’en rendent complices par leur silence constant et soutenu.
L’assassin attend au Kaire sa victime pendant trente-un jours; il se détermine enfin à partir pour Gizeh, et confie, le jour de son départ , l’objet de son voyage à Mohhamed él – Ghazzy , l’un des prévenus.
Il semble que tout concoure à favoriser son crime : le général part de Gizeh le lendemain de son arrivée pour se rendre au Kaire ; Soleyman le suit pendant toute la route ; on est obligé plusieurs fois de l’éloigner; mais il poursuit toujours sa victime , et parvient enfin , le 25 de ce mois , à se cacher dans le jardin du général : il l’aborde pour lui baiser la main; son air de misère intéresse , il n’ est point repoussé, et il profite de ce moment d’abandon pour lui porter quatre coups de poignard. En vain le citoyen Protain , architecte et membre de l’Institut, se dévoue généreusement pour lui sauver la vie ; son courage est inutile , et il reçoit lui-même six blessures qui le mettent hors de combat.
C’est ainsi qu’est tombé sans défense sous les coups d’un assassin celui qui , dans une carrière militaire remplie de gloire et de dangers , fut respecté par les hasards de la guerre , qui le premier passa le Rhin à la tète des armées républicaines , et conquit glorieusement une seconde fois l’Egypte envahie par une nuée d’osmanlis.
Que pourrai-je ajouter à la douleur profonde dont il est l’objet ? les larmes des soldats dont il fut le père , les regrets des généraux qui furent les compagnons de ses travaux et de sa gloire , le deuil et la consternation de l’armée sont le seul éloge digne de lui.
L’assassin Soleyman n’a pu éviter les recherches des troupes indignées; le sang dont il étoit couvert , son poignard , son air égaré et farouche , ont découvert son crime ; il l’avoue , et nomme ses complices; il semble s’applaudir du meurtre infame qu’il vient de commettre. Dans les interrogatoires qu’il subit , et à la vue des supplices qui l’attendent , il conserve un calme inaltérable , qui devroit être le fruit de l’innocence , mais qui trop souvent aussi est le partage du fanatisme.
Les complices avouent également la confidence qui leur a été faite du projet de l’assassinat qu’ils ont laissé consommer par leur silence.
En vain ils prétendent qu’ils n’ont jamais cru Soleyman capable de ce crime ; en vain ils assurent qu’ils l’auroient révélé s’ils avoient pu penser qu’il eût eu réellement l’intention de le commettre : les faits parlent contre eux ; ils ont reçu l’assassin , ils l’ont accueilli , ils ne l’ont détourné de son projet qu’à raison du danger personnel qu’il couroit : ils sont donc ses complices , et rien ne peut les excuser.
Je ne parle point de Mustapha effendy ; il n’existe contre ce vieillard aucune preuve qui puisse le faire regarder comme complice.
Le genre de supplice à prononcer contre les prévenus est laissé entièrement à votre choix par l’arrêté qui vous charge de leur jugement définitif , je crois devoir vous engager à n’en adopter aucun qui ne soit en usage dans le pays ; mais la grandeur de l’attentat. exige qu’il soit terrible celui de l’empalement me paroît convenable ; que la main de cet homme infame soit brûllée avant tout ; qu’il expire ensuite sur son pal , et que son corps y reste exposé jusqu’à ce qu’ il soit dévoré par les oiseaux de proie.
Quant aux complices , quoique leur délit soit grand , il semble que leur supplice doit être moins sévère que celui de l’assassin ; la simple peine de mort ; telle qu’elle est adoptée en Egypte doit suffire, et je crois devoir vous la proposer.
Que le vizir , que les féroces osmanlis qu’il commande, apprènnent en frémissant le châtiment du monstre qui osa se charger de leur vengeance atroce. Leur crime prive, il est vrai , l’armée d’un chef qui sera toujours l’objet de nos regrets et de nos larmes : mais qu’ils n’espèrent point abattre nos courages ; le successeur du général que nous avons perdu , déjà connu par ses talents , par sa bravoure , et par les qualités brillantes qui l’ont distingué dans sa carrière politique et militaire , saura nous conduire aussi à la victoire ; et les lâches qui ne rougirent pas de se venger de leur défaite par un assassinat dont l’histoire n’offrit jamais d’exemple ne retireront de cet acte de barbarie d’autre fruit que de s’être déshonorés inutilement, àux yeux de l’univers.
C’est sur les considérations développées dans ce rapport que je motive mes conclusions, qui rendent;
1°. A ce que le nommé. Soleyman – d’Alep soit déclaré convaincu d’avoir assassiné le général en chef de l’armée , Kleber ; qu ‘il soit condamné à avoir la main droite brûlée , à être empalé , et à expirer ensuite sur son pal , où il restera jusqu’à ce que son cadavre soit dévoré par les oiseaux de proie ;
2°. A ce que les trois cheykhs Mohhammed, A’bd-Allah, et Ahhmed él-Ghazzy, soient déclarés complices dudit assassinat, et comme tels condamnés à avoir la tête tranchée ;
3°. A ce que le cheykh A’bd êl-Qadyr , contumace, soit aussi condamné à la même peine ;
4°. A ce que l’exécution ait lieu au retour du cotège funéraire , en présence de l’armée et des gens du pays rassemblés à cet effet ;
5°. A ce que Mustapha effendy soit déclaré non convaincu de complicité , et mis en liberté ;
6°. Enfin à ce que le jugement et les pièces du procès soient imprimés et affichés au nombre de cinq cents exemplaires , et traduits en langue turke et arabe , pour être placardés , dans les différentes provinces de l’Egypte, aux lieux accoutumés et désignés à cet effet.
Au Kaire, le 27 prairial, an 8 de la République française.
Signé SARTELON.
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Jugement rendu par la commission militaire, établie par ordre du général Menou , contre l’assassin ‘du général en chef Kleber, et ses complices.
( Salle ouverte , et scéance publique. )
Au nom du peuple Français,
L ‘an 8 de la République française et le 17 prairial . dans la maison occupée par le général de division Régniér se sont-assemblés, en vertu de l’arrêté du général Menou , commandant l’armée d’Orient par interim , du jour d’ hier , le général de division Régnier ; le général de brigade Robin ; l’ordonnateur de la marine Le R0y ; l’ adjudant général Martinet ; l’ adjudant général Morand ; le chef’ de brigade d’infanterie Goguet ; le chef de brigade d’artilleri Faure ; le chef de brigade du génie Bertrand ; et le commissaire des guerres Régnier ; le commissaire-ordonnateur Sartelon faisant fonction de rapporteur ; commissaire des guerres Le Pere faisant fonction de commissaire du pouvoir exécutif ; écrivant le commissaire des guerres Pinet ,greffier de ladite commission, pour procéder au :
Jugement définitif de l’assassinat commis , dans la journée du 25 de ce mois , sur la personne du général en chef Kleber.
La commission assemblée , le général de division Régnier, président , a. fait déposer devant lui sur le bureau un exemplaire dudit arrété du général Menou , dont lecture a été faite ; le rapporteur : a ensuite fait lecture du procès verbal d’information , et c’elle des.pièccs à charge et à décharge envers les prévenus Soleyman êl-Hhaleby , Seyd A’bd él-Qadyr él-Ghazzy , Mohhammed él-Ghazzy A’bd él-Ghazzy , Ahhmed él- Oualy , et Mustapha effendy.
La lecture finie , le président à ordonné que les ‘prévenus seront amenés devant la commission , libres et sans fers , accompagnés de leurs défenseurs; les portes de la salle ouvertes , et la séance publique .
Le président ainsi que les membres de la commission ont fait différentes questions aux prévenus , par l’ entremise du citoyen Bracewich , interprète , auxquelles ils ont répondu en persistant dans l’aveu de leur crime consigné dans leurs précédens interrogatoires.
Le président leur a demandé s’ils’ n’ont rien à ajouter pour leur défense : leur défenseur nonmé d’office a pris la parole ; et n’ayant plus rien à dire , le président a ordonné que les accusés seront reconduits dans leur prison par leur escorte.
Le président a demandé aux membres de la commission s »ils n’avoient pas d’observations à faire ; sur leur réponse négative , il a ordonné que tout le monde se retirât pour opiner à huis clos. Il a posé la première question ainsi qu’il suit : Soleyman él-Hhaleby , âgé de 24 ans , domicilié à Alep , accusé d’avoir assassiné le général en chef Kléber , et le citoyen Protain , architecte dans le jardin du quartier-général , le 25 du courant, est-il coupable.?
Les voix ont été recueillies en commençant par le grade inférieur ; la commission a déclaré à l’unanimité que ledit Soleyman èl-Hhaleby est coupable .
Sur la seconde question ; Seyd A’ bd èl Qadyr èl-Ghazzy , lecteur du qoran à la grande mosquée dite êl- Azhar , natif de Ghazali , domicilié au Kaire , accusé de complicité d’avoir été le dépositaire du projet d’assassiner le général en chef , de ne l’avoir pas révélé, et d’avoir fui ; est-il coupable ? ;
La commission a déclaré à l’unanimité qu’il est coupable .
Il a ainsi posé la troisième question : « Mohhammed él-Ghazzy , âgé de 25 ans , lecteur de la grande mosquée , natif de Ghazah, accusé d’avoir été le dépositaire du secret d’assassiner le général en chef, d’en avoir été instruit dans le moment où l’assassin se mettoit en route pour l’exécuter , et de ne l’avoir pas révélé , est-il coupable ? ;
La commission a déclaré à l’unanimité qu’il est coupable.
La quatrième question a été ainsi posée : A’bd Allah él-Ghazzy , âgé de 3o ans , natif de Ghazah , lecteur à la grande mosquée , accusé d’avoir reçu la confidence du projet d’assassiner le général en chef , et de ne l’avoir pas révélé , est-il coupable ? ;
La commission a déclaré à l’unanimité qu’il est coupable.
La cinquième question a été ainsi posée : Ahhmed él-Oualy, natif de Ghazah , lecteur du qoran à la grande mosquée , accusé d’avoir eu connoissance du projet d’assassiner le général en chef , et de ne l’avoir pas révélé , est-il coupable ? ;
La commission a déclarée à l’unanimité qu’il est coupable.
La sixième question a été ainsi posée : « Mustapha effendy, âgé de 81 ans , natif de Brouze , prévenu de complicité , est-il coupable ? ;
La commission a déclaré à l’unanimité qu’ils n’est pas coupable , et a ordonné. sa mise en liberté.
Le commissaire du pouvoir exécutif a requis l’application de la peine aux accusés ci-dessus déclarés coupables.
La commission est allée aux voix sur le genre de supplice à infliger aux coupables ; elle a fait lecture de l’article V de l’arrêté du général Menou , du jour d’hier , conçu en ces termes : » La commission décernera le genre de supplice qu’elle jugera convenable pour punir l’assassin qui a commis le crime , ainsi que ses complices « . Elle a décidé , à l’unanimité , de choisir un genre de supplice en usage dans le pays pour les plus grands crimes, et proportionné à la grandeur de l’attentat ; et a condamné Soleyman él-Hhaleby à avoir le poignet droit brûlé , être ensuite empalé , et rester sur le pal jusqu’à ce que son cadavre soit mangé par les oiseaux de proie . Cette exécution aura lieu sur la butte du fort de l’Institut , aussitôt après l’enterrement du général en chef Kleber , en présence de l’armée et des habitants réunis pour ledit enterrement . Elle a prononcé la peine de mort contre Seyd A’bd-èl Qadir èl-Ghazzy , contumace ; ses biens seront confisqués et acquis à la république française ; son jugement sera affiché au poteau destiné à recevoir sa tête . Elle a condamné Mohammed èl-Ghazzy , A4db-Allah èl-Ghazzy , et Ahhmed èl-Oualy à avoir la tête tranchée , et exposée sur le lieu de l’exécution ; leurcorps sera brûlé sur un bucher dressé dans ledit lieu à cet effet . Lesdits condamnés seront exécutés dans l’ordre suivant ; savoir A’ bd-Allah èl-Ghazzy , Ahhmed èl-Oualy , Mohhammed èl-Ghazzy , et Soleyman èl-Hhaleby le dernier . Le présent jugement et les conclusions du rappoteur seront imprimés en langues turke , arabe et française , et seront affichés au nombre de 500 exemplaires .
Le rapporteur demeure chargé de faire ses diligences pour que le présent jugement soit mis à exécution .
Fait au Kaire , les jour , mois et an que dessus ; et ont les membres de la commission signé avec le greffier.
Signé à l’original , le commissaire des guerres de première classe Régnier ; le chef de brigade d’arrillerie Faure ; le chef de brigade du génie Bertrand ; le chef de la vingt-deuxième demi-brigade d’infanterie lé- gère Goguet ; l’adjudant-général Morand ; l’adjudant-général Martinet,; l’ordonnateurn de la marine Leroy ; le général de brigade Robin ; le général de division Régnier ; et Pinet , greffier.
Pour copie conforme. PINET.
(Sources: Pièces diverses et correspondances, relatives aux opérations de l’armée d’Orient en Egypte.)
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